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18 septembre 2007

LA VENGEANCE DANS LA PEAU

LA_VENGEANCE_DANS_LA_PEAU

16.5/20


De
Paul Greengrass
Avec Matt Damon, Julia Stiles, David Strathairn, Joan Allen, Edgar Ramirez, Albert Finney, Daniel Brühl, …
Scénario : Tony Gilroy
Musique : John Powell
Production : Universal Pictures, The Kennedy/Marshall Company
Distribution : Universal Pictures
Durée : 1h56
Sortie : 12 septembre 2007


Après un raté (Ocean’s 13), Matt Damon fait peau neuve. Le voici dans l’ultime épisode de la série “dans la peau”, où il incarne pour la troisième fois un espion amnésique plus que jamais motivé à retrouver son identité. Après de multiples courses-poursuites, Jason Bourne croit être enfin tranquille. Mais ceux qui lui ont fait perdre la mémoire remettent le couvert avec “Blackbriar”, un programme plus performant que ”Treadstone” qui forme une nouvelle génération de tueurs. Jason est alors à nouveau traqué et menacé d’être éliminé. Mais s’il ne sait plus qui il est, il sait en revanche se défendre… Et ça fait mal !

Dès l’ouverture, Jason court et distribue les coups. Le début annonce donc une suite vitaminée. Et dans ce troisième volet, l’action, ce n’est pas ce qui manque. Car si Jason n’a pas l’humour et les gadgets de 007, il partage deux choses avec lui : le permis de tuer et la capacité à se relever indéfiniment. Pour ce dernier épisode, la mise en scène gagne en dynamisme : elle alterne les courses-poursuites palpitantes avec des beaux plans de vue de Turin, Londres, Paris, Madrid et New York. Un voyage qui en met plein la vue. D’autant que les scènes d’action et les relations entre les personnages sont mises en valeur par une bande son tonique.

Contrairement à l’épisode précédent, l’histoire est un peu moins confuse et le rythme est mieux maîtrisé. La trame du film est survoltée et offre des cascades impressionnantes ainsi que des corps à corps musclés, parfois interminables. Pas le temps de souffler, l’histoire est soutenue, jusqu’au dénouement. Avec sa caméra à l’épaule, Paul Greengrass donne une touche nerveuse au film déjà chargé en tension. Un style chaotique auquel il nous avait déjà initié dans La mort dans la peau et qui retranscrit l’état d’esprit du héros. Mais le réalisateur utilise trop souvent cet effet tremblotant, même dans les scènes les plus calmes, d’où quelques lourdeurs passagères.

Matt a le "damon" dans la peau.



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Commentaires
O
Enorme. Scénario malin (construction géniale avec la fin du 2), grosses scènes d'actions, un rythme à 100 à l'heure... Du grand grand film américan pour une superbe trilogie.
C
effectivement, c'est le meilleur des 3 !
E
Un mot représente bien ce film : Action. Il y en a plein, Matt Damon est fantastique, ou plutôt sa doublure. Ce qu'il y a également de bien dans ce volet c'est tout simplement que l'on comprend enfin pourquoi Jason Bourne est Jason Bourne. Le dénouement est fin. Vraiment, c'est un film à voir.
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