Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cinecritik
Cinecritik
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
1 novembre 2006

PRETE-MOI TA MAIN

18673429

15/20


De Eric Lartigau
Avec Alain Chabat, Charlotte Gainsbourg, Bernadette Lafont, Wladimir Yordanoff, Grégoire Oestermann, Véronique Barrault, …
Scénario : Laurent Zeitoun, Philippe Mechelen, Laurent Tirard, Grégoire Vigneron, Alain Chabat
Production : Chez Wam, Studio Canal
Distribution : Mars Distribution
Durée : 1h30
Sortie : 1er novembre 2006


Luis, 43 ans et toujours célibataire, est aux petits oignons. Avec un métier intéressant et une famille qui le materne, il mène la belle vie. Mais sa mère et ses cinq soeurs en ont marre de faire ses corvées et décident donc de le marier à tout prix. Elles vont jusqu’à passer une petite annonce sur Internet pour essayer de lui trouver la femme parfaite. Mais Luis a du flair (oui, il est nez) et il élabore un plan. Il loue une femme pour la faire passer pour sa future épouse. Avec elle, il passe un contrat et la paye 15.000 Euros pour jouer la comédie auprès de sa famille, jusqu’à ce qu’elle le laisse tomber le jour du mariage. Mais tout ne va pas se passer comme prévu…

Car la réaction des femmes n’est pas une science exacte, impossible alors de tout planifier et de miser sur la psychologie féminine. Luis en fait les frais, mais heureusement pour lui, il rebondit de plus belle. Si la comédie fonctionne à merveille, c’est grâce au couple Chabat-Gainsbourg, apparemment branchés sur le même humour. Alain Chabat joue une sorte de Tanguy évolué, maniaque du rangement, qui a certes son propre appartement, mais qui laisse sa famille faire son linge. Loin de sa timidité habituelle, Charlotte Gainsbourg interprète Emma, une Pretty woman à la fois touchante et provocante. Grâce à eux, la bonne humeur est assurée.

Ce couple laisse place à des scènes tordantes, et pas seulement dans leurs répliques bien choisies. Quand on voit à quoi Luis ressemblait quand il était jeune, ça vaut le détour. Sa période Cure et Abba se lit sur son look et ses coiffures désopilantes. Et quand il enfile sa tenue de cuir avec des bas résilles alors que sa mère entre à l’improviste chez lui, la crise de rire est inévitable. Une fois amorcée, la bonne dose d’humour se distille jusqu’à la fin. Si l’histoire est prévisible, la comédie n’est jamais lourde et on ne s’attend pas aux scènes fortes qui jalonnent le parcours de cette chabaterie. Un divertissement amusant, où humour et romantisme étincellent à merveille.

Alain et Charlotte font le ménage.


Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité