INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL

14/20

De Steven Spielberg
Avec Harrison Ford, Cate Blanchett, Karen Allen, Shia LaBeouf, Ray Winstone, John Hurt, Jim Broadbent, …
Scénario : David Koepp
Production : Paramount Pictures, Lucasfilm Ltd
Distribution : Paramount Pictures
Durée : 2h03
Sortie : 21 mai 2008


Après 19 ans d’absence, le célèbre archéologue ophidiophobe est de retour : dans cette quatrième aventure, Indy perce le mystère de la légende des 12 crânes de cristal. Avec des méchants à ses trousses, comme au bon vieux temps. Mais l’ennemi, russe cette fois, n’apparaît finalement pas si menaçant que ça. Et ce, même si Cate Blanchett incarne à la perfection la froideur et le militarisme soviétique, avec sa coupe carrée sans un cheveu qui dépasse, son teint clair et son regard glacial.

Signée David Koepp, la trame du film est parfois légère et peu étoffée : aventures et chasse au trésor certes, mais scénario mi-simpliste mi-fantaisiste et dénouement curieux, qui ne colle pas vraiment à l’esprit Indiana Jones. A cela s’ajoute un happy end à l’eau de rose, typiquement américain, mais trop banal. La déception plane au dessus du film, mais la bonne mise en scène, les personnages sympathiques et les quelques surprises (malgré tout pas très grandioses) enrayent partiellement ce bilan en demie teinte.

Les effets spéciaux, tout comme les cascades, sont soit très réussis (l’explosion nucléaire, les fourmis rouges) soit peu soignés (la course-poursuite dans la jungle) ou invraisemblables (le saut dans le vide). Mais ils sont à replacer dans le contexte de l’action, qui se déroule en 1957. Spielberg et Lucas ont voulu tourner cet épisode comme à l’époque des trois premiers, ce qui explique que certains effets soient grossiers… Un parti pris contestable. Toujours est-il que les décors magnifiques (chutes d’eau, temple, cavernes…) et les plans de vue panoramiques sont à couper le souffle.

Pour sa part, le jeu des acteurs est au top : Harrison Ford reprend du service et assure le spectacle avec un petit rebelle attachant (Shia LaBeouf), faisant face à une Cate Blanchett au regard froid et figé. Harrison Ford, malgré son âge avancé, montre à ses détracteurs qu’il a gardé une certaine forme et que sa place n’est pas encore au musée. Sur les traces d’Indy, Shia LaBeouf a le sens de l’initiative et le goût pour l’aventure, même s’il confond un peu l’archéologie avec Tarzan.

Indiana Jones 5 ?

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Comments

[marco]

indy nous manquait !