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15 novembre 2006

BORAT

18682309

17.5/20


De
Larry Charles
Avec Sacha Baron Cohen, Ken Davitian, Pamela Anderson, …
Scénario : Sacha Baron Cohen, Peter Baynham, Anthony Hines, Dan Mazer, Todd Phillips
Production : Everyman Pictures, Four By Two
Distribution : Twentieth Century Fox
Durée : 1h30
Sortie : 15 novembre 2006


Borat, c’est l’histoire d’un journaliste kazakh qui voyage aux Etats-Unis. Antisémite, misogyne et homophobe, ce reporter aux allures de terroriste du gag enchaîne les coups de culot et s’attire les mauvais regards. Mais avant de partir aux « US and A », il commence par se présenter en avouant aimer le sexe. Cette boutade marque simplement le début d’une série de gags à prendre au second degré. Puis il nous présente sa soeur, 4ème prostituée du pays, sa mère grabataire qui a soi-disant 43 ans, son voisin jaloux qu’il traite de connard, sa femme violente, sa maison, son environnement. Les présentations et les adieux étant faits, son voyage peut alors commencer. Gare au choc des cultures...

Son objectif est de faire un documentaire sur les USA pour une chaîne de télé kazakh. Dès sa descente de l’avion à New York, il commence ses pitreries : il lâche une poule dans le métro, course des gens sur le trottoir pour les embrasser et fait sa lessive dans un parc public. En regardant Alerte à Malibu dans sa chambre d’hôtel, il se fixe un deuxième objectif : celui de rencontrer C.J. alias Pamela Anderson. De New York, il décide de s’embarquer pour la Californie. Commence alors un voyage riche en loufoqueries à travers les Etats-Unis qui ne passe évidemment pas inaperçu.

Sur son circuit, il choque tout le monde. Sa stratégie est simple : d’abord il sympathise, puis il attaque. Tout le monde en prend pour son grade : la haute société, la religion, la politique, les minorités noires et homosexuelles, les stars (Pamela) ou encore un antiquaire chez qui il saccage une bonne partie du magasin. Il entreprend tout, il ne s’interdit rien, que ce soit en mettant un sac sur la tête de Pamela Anderson, en dérapant dans une émission de télé, en faisant de la lutte à poil avec son acolyte dans une salle de conférence, en chantant l’hymne national américain avec ses propres paroles ou en chiant dans un sac plastique chez des notables.

N’ayant pas peur de l’humiliation, il dépasse les limites pour voir les réactions des gens. C’est affolant de voir qu’il n’est pas le seul à être raciste et homophobe. Lors d’une rencontre chrétienne, il joue le déprimé pour mieux faire passer ce meeting pour une secte… En bref, ce film-reportage sur les pas de Michael Moore balance dans tous les sens. Borat fait tout de travers pour choquer et il est parfois difficile de discerner les scènes prises sur le vif et les scènes calculées. Le résultat est incisif, ça décape de toute part et c’est parce que c’est exagéré et osé que c’est hilarant.

Borat Borat de l’humour.


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