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14 novembre 2007

PARANOID PARK

Paranoid_Park___24

02/20


De
Gus Van Sant
Avec Gabriel Nevins, Jake Miller, Daniel Liu, Taylor Momsen, …
Scénario : d’après l’œuvre de Blake Nelson
Production : MK2 Productions
Distribution : MK2 Diffusion
Durée : 1h25
Sortie : 24 octobre 2007


Paranoid Park n’est pas le nouveau parc d’attractions à la mode. Mais un skate-park mal famé, près duquel Alex, un ado skateur, tue un agent de sécurité sans le vouloir. Ne sachant pas comment réagir, il garde son secret pour lui. Mais son silence alimente la culpabilité qui ronge peu à peu son esprit. C’est cette introspection que Gus Van Sant tente de retranscrire. Le sujet aurait pu être intéressant s’il n’était pas gâché pas la lenteur exagérée de la mise en scène.

Pour mieux se concentrer sur la psychologie du protagoniste, Gus Van Sant skate sur les plates-bandes de la sobriété. Aucun artifice, scènes figées sans aucun dynamisme, casting des acteurs sur myspace… Mais à vouloir tout épurer, il ne reste plus grand chose. Car il ne faut pas compter sur les personnages pour donner de la profondeur au film : leurs visages sans expression gambergent dans un univers morbide et glauque.

En plus d’une mise en scène plate et minimaliste, Gus Van Sant abuse des ralentis. Si cela renvoie à l’esprit égaré d’Alex, il donne une cadence mollassonne au film. Surtout quand il se focalise sur l’inutile (skate sur feuilles mortes, personnages suivis de dos pendant plusieurs secondes…). Les seuls effets qui semblent être maîtrisés sont les plans rapprochés et les flous, qui traduisent le monde fermé des ados : amourettes, skate, problème de communication avec les adultes (les parents sont absents et les seuls adultes que l’on voit sont furtifs).

Malgré tout, après avoir remporté la palme d’or avec Elephant en 2003, le nouveau cru du réalisateur de Will Hunting (preuve qu’il a fait au moins un bon film dans sa vie) rafle cette fois le prix du 60ème anniversaire du festival de Cannes. Ce qui ne garantit pas forcément la satisfaction de tous. Au contraire. Car si les amateurs d’art et d’essai seront peut-être servis (il faudra faire fort pour nous le prouver), les autres spectateurs plongeront dans un profond ennui, où chaque seconde de plus est vécue comme un supplice.

Skate sans roues.



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Commentaires
O
Coucou Sophie!!!
E
donc, ce film de m****, je ne vais pas aller le voir.<br /> Du coup, j'ai même pas lu la critique, je suppose que tu l'assassines...<br /> <br /> Sinon, coucou à Olivier! (Sophie)
O
salut FAbien! Plus moyen de t'envoyer de mail sur caramail, j'ai un mail de retour... A moins que tu les reçoives quand même? je t'ai envoyé un lien avec une attractino de fou...
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