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14 novembre 2008

QUANTUM OF SOLACE

Quantum_of_solace___31

16.5/20


De
Marc Forster
Avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Judi Dench, Giancarlo Giannini, Jeffrey Wright, …
Scénario
: Paul Haggis, Neal Purvis, Robert Wade
Musique : David Arnold
Production : MGM, Eon Productions Ltd, Columbia Pictures
Distribution : Sony/Columbia
Durée : 1h47
Sortie : 31 octobre 2008


Ce 22ème volet de la saga James Bond se passe une heure après la fin de Casino Royale : abattu moralement par la mort de Vesper Lynd qui l’avait pourtant trahi, 007 reprend du service en s’attaquant au Quantum, une complexe organisation de malfaiteurs qui a fait chanté Vesper. Sa mission s’annonce musclée et riche en rebondissements. Plus noir et plus violent que jamais, cet épisode n’a rien à voir avec le reste de la série : le célèbre agent secret fait peau neuve et crée la rupture.

Exit gadgets, James Bond girls écervelées et méchants stéréotypés. Si 007 n’a pas droit à sa panoplie usuelle de gagdets (plus ou moins vraisemblables), ses chefs, eux, utilisent des instruments de haute technologie (écrans tactiles façon Minority report…). Mais la frivolité s’arrête là : les femmes ne couchent plus si facilement (peu de scènes de sexe) et les noires intentions du méchant, qui n’est pas russe pour une fois, sont plus en adéquation avec notre temps (il prive d’eau toute une population). Une petite révolution.

Loin d’être linéaire, le scénario se concentre sur l’introspection des personnages et sur les cascades (Daniel Craig les assure lui-même) : dès la scène d’ouverture, la course-poursuite sportive est impressionnante de réalisme. Et pour agrémenter ce rythme effrené, David Arnold a une fois de plus concocté une bande originale soignée. Seule tache au scénario : les cascades parfois interminables et le générique, interprété par Jack White et Alicia Keys, qui ne colle pas du tout.

Côté acteurs, Mathieu Amalric joue les méchants avec beaucoup de crédibilité et de perversité dans le regard. Olga Kurylenko, quant à elle, sait ce qu’elle veut : elle a du caractère et ne se laisse pas facilement charmer par Bond. Enfin, Daniel Craig, agent secret solitaire et têtu, est loin de la subtilité de ses prédécesseurs : ses sentiments se cachent derrière sa brutalité et son regard glacial, mais son flegme et son sens de l’humour british le rendent classe. Il confirme sa raison d’être Bond, James Bond.

Vodka Martini bien corsé.


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Commentaires
F
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